Il est le recordman de victoires aux Bauges (9), de podiums (12), de temps scratch (59) et de positions de leader (60). Un coup d’œil dans le rétro sur les neuf succès de Michel Giraldo.

1997— Giraldo prend part à son 7e rallye des Bauges dont quatre se sont soldés par des abandons. Malgré des 4e et 5e places à Faverges et à la Matheysine avec la Clio l’Annécien est toujours en quête d’un gros coup en cette saison 97. Il le réalise aux Bauges au volant de la Maxi Mégane des ateliers Automéca qu’il est le premier à faire triompher sur les routes d’un rallye régional. C’est aussi sa toute première victoire au classement scratch en 91 départs.

2009— Depuis son succès de 1997 Michel Giraldo n’est revenu que quatre fois dans les Bauges où il complète le podium en 2006 avec la Clio S 1600 (2e A / 1er A6). Depuis 2007 l’Annécien roule sur la 206 S16 déjà victorieuse à 8 reprises mais pas encore en 2009. Après un début d’année prometteur (2e à Faverges et à Beaufort) sa saison est perturbée par des ennuis mécaniques (crevaison, goujons de roue). Si Frédéric Retaux, Gilles Nantet et Ludovic Bogey se révélaient en début de rallye, Giraldo prenait les commandes le dimanche pour ne plus les céder et signer, douze ans après un second succès dans les Bauges.

2011— Après quatre saisons avec la 206 S 16, Giraldo a opté pour la Mégane Maxi. Avec succès avec quatre victoires (Faverges, Chambost, Matheysine et Mauves-Plats (2e a Beaufort) en six rallyes qui lui confèrent le statut de favori que seul Gilles Nantet sera en mesure de lui contester jusqu’au bout avec la BMW 318 compact échouant pour 4’’7 alors que la version M3 de Crozet était reléguée à 1’03’’9 pour venir compléter le podium.


2013—Encore une saison très chargée pour Michel Giraldo dont le rallye des Bauges constitue le 13e départ depuis le début de l’année marquée par un changement de monture puisque c’est au volant d’une 306 Maxi que l’Annécien a collectionné les victoires (8). A une semaine de la finale de la Coupe de France d’Oyonnax ce rendez-vous bauju constitue la répétition idéale. Même s’il laisse deux spéciales à Carra et Joram, l’Annécien maîtrise parfaitement son sujet pour signer un 4e succès.

2015—Les années impaires sont décidemment celles de Michel Giraldo. Après 97, 2009, 2011 et 2013, l’Annécien conclut 2015 par un nouveau succès dans les Bauges , son 8e de l’année sur la 207 S 2000 qui a déjà fait ses preuves avec Bryan Bouffier (victoires en IRC et aux Cévennes, 2e au Var, 3e au Mont-Blanc en 2010) et Philippe Greiffenberg (1er au Montbrisonnais en 2011). Exception faite de Faverges (2e à 8’’2 de Chavanne) personne n’a résisté à la famille Giraldo en 2015

2016—Comment qualifier la saison 2016 de Michel Giraldo sinon d’exceptionnelle. 9 victoires en neuf rallyes, cinq sur la 207 S 2000 et quatre avec la Fiesta R5 déjà conduite avec succès en Chartreuse portant à 72,09 son pourcentage de victoires (31/43) au cours des quatre dernières années.



2017—Vingt ans après le premier de ses six succès dans les Bauges Michel Giraldo se présente de nouveau au départ d’Aillon dans le costume de favori de cette 32e édition. L’Annécien dispose il est vrai qu’une voiture performante qu’il a déjà fait triompher en 2017 à la Matheysine et au Trièves et avec laquelle Fotia, Bury et Gagliasso ont également gagné à la Vésubie, au rallye Team 971 et au rallye del Tartufo. Un 7e succès malheureusement marqué par l’accident qui a coûté la vie à l’équipage Josserand—Mercuri, conduisant l’arrêt du rallye après l’ES 5

2018 : Pour la première fois depuis 2001 le programme de Giraldo s’est résumé à six rallyes cette année dont deux marqués par des abandons (au Beaufortain et à Ain-Jura (boîte de vitesses). Au sortir du Mont-Blanc, l’Annécien retrouve la Skoda avec laquelle il a signé une 8e victoire à la Matheysine et au volant de laquelle le Belge Kris Princen et le Suisse Ivan Ballinari se sont également mis en valeur. Les routes des Bauges n’ayant plus aucun secret pour Giraldo il signe les sept meilleurs chronos devant Ludovic Bogey et Cédric D’Amico.

2019: On prend les mêmes et on recommence par rapport à l’édition 2018. A la différence près que Ludovic Bogey s’est avéré un adversaire autrement plus coriace ne cédant le leadership que dans les deux derniers secteurs chronométrés pour rentrer au parc fermé avec 3’’2 seulement de retard. Un 9e succès qui couronne encore une année faste marquée par des succès à Faverges, à l’Epine-Mont-du-Chat et une 2e place au Savoie Chautagne à 6’’7 de la Skoda de Romain Guillerot.