Acteurs, autant que les équipages d’un rallye ou d’une course automobile, officiels et commissaires sont à la fois les yeux et les bras des organisateurs.  Ils sont plus d’une centaine, ce week-end dans les  Bauges,  pour assurer la sécurité et la réussite du rallye.

 

Au PC ou dans les divers véhicules officiels ils constituent la plus haute autorité de l’épreuve, responsables de l’organisation technique et pratique des spéciales,  en charge de réguler tous les événements susceptibles d’impacter la course voire de l’interrompre ou de l’annuler.

A l’arrivée des équipages après leurs passages aux vérifications administratives comme au parc fermé et  jusqu’à la fin de l’épreuve, en cas de réclamations ou de contrôles inopinés pour légitimer un vainqueur ou évincer un tricheur,  ils sont les plus calés techniquement parlant parmi les officiels. Sur le papier leur fonction parait des plus simples mais sur le papier seulement. Ce sont eux, qui, au regard de la conformité des voitures en terme  d’homologation et de sécurité autorisent, ou non, un équipage à prendre le départ.

Au départ, à l’arrivée et tout le long de la spéciale, ils sont les chevilles ouvrières de l’organisation, garants, tout au long de l’épreuve, de la bonne application de la réglementation et de la sécurité des équipages et du public.

Enfin ils sont les « techniciens «  de l’événement dont le travail permet, en cours d’épreuve, d’établir un classement et en fin de rallye de récompenser les différents lauréats.

ILS, ce sont les directeurs de course, directeurs d’ES, les commissaires techniques, de route ou sportifs et les chronométreurs,  sans qui l’épreuve ne pourrait avoir lieu.  Reconnaissables, pour la plupart,  par leurs tenues orange, rouge ou bleue selon la fonction, mais par que,   ils constituent le maillon indispensable de toute épreuve.  Sans eux pas de rallye, ni d’épreuves en circuit, de courses de cote ou  de slalom. 

 

Une priorité  de la FFSA

Compte-tenu de ce caractère indispensable,  la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile) a fait, en 2024, du recrutement et de la formation des commissaires « C » (le premier échelon) une de ses priorités en  développant une plateforme e-learning permettant de suivre une formation certifiante.
En charge depuis cinq ans, des commissaires à l’ASAC de Savoie, Jocelyne Mugnier gère cette grande famille avec détermination et efficacité.
« La difficulté en Savoie c’est le peu de temps de temps entre chaque épreuve. Quinze jours entre Beaufort et la Chautagne au printemps  puis de nouveau quinze jours entre les Bauges et l’Epine à l’automne.  Du coup ce n’est pas toujours facile de mobiliser deux fois les gens sur une aussi courte période. »
Son carnet d’adresse,  son organisation,  son relationnel, sa connaissance du milieu  et des gens, sa disponibilité lui permettent, chaque fois, de relever le défi. C’est ainsi qu’elle est parvenue, ce week-end à mobiliser les 80 commissaires nécessaires à la tenue du rallye des Bauges.  « On peut compter sur la vingtaine de commissaires propres à l’ASAC de Savoie et sur ceux des ASA voisines (Mont-Blanc, ASA 74, ESCA entre autres) qui répondent toujours présents.  A l’Epine notamment certains viendront spécialement de l’ASA Ondaine (Firminy) ou de la région de Dijon, charge, à nous Savoyards,  de  renvoyer l’ascenseur sur les organisations voisines. »

Passionnés, bénévoles mais aussi diplomates


Mais qui sont-ils ces gens qui—contre le gîte et le couvert— sous le soleil mais aussi qu’il pleuve ou qu’il vente  doivent assurer la sécurité  des équipages et du public sur des kilomètres de spéciale. « Ce sont tous forcément des passionnés de sport en général et d’automobile en particulier. Mais un commissaire se doit aussi d’être diplomate, calme, patient —notamment avec du public parfois indiscipliné— réactif en cas d’incident . Leur répartition, stratégique,  s’effectue selon la configuration et la longueur des spéciales » précise Jocelyne Mugnier.  Sur un régional il faut compter une dizaine de postes par ES, où l’homme vêtu de sa chasuble orange,  muni de son drapeau jaune (pour avertir—équipage et public— d’un problème) , d’un sifflet,  d’un extincteur se doit de vérifier le passage de chaque équipage ou d’avertir l’absence d’entre eux et de faire respecter aux spectateurs les règles élémentaires de sécurité.

Alors, si vous aussi vous désirez être  des acteurs « privilégiés » d’un rallye en vivant la course de l’intérieur n’hésitez pas à rejoindre la grande famille des officiels-commissaires. La plateforme de formation en ligne facilite les premières démarches. « Rare sont ceux  qui regrettent de s’être engagés » confesse Jocelyne Mugnier. « On essaie également de faire prendre conscience aux pilotes– et co-pilotes-  de donner un ou deux week-end  de leur temps pour découvrir l’envers du décor et assumer le rôle de ceux et celles qui chaque week-end leur permettent de courir. »

Rendez-vous sur le site de la FFSA rubrique  « encadrer –  60 minutes pour entrer dans la course «   ou auprès de votre ASA en l’occurrence, l’ASAC de Savoie,  340 chemin des Carrières—73230 Saint-Albain Leysse (Contact@asac-savoie.fr)  Jocelyne Mugnier et Christian Gibilli en charge des commissaires et de leur formation se feront une joie de vous renseigner et de vous accueillir.

                                                                                                                                                       J-L.BOURGEOIS

 

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