Vincent GREILLER reçu sept sur sept cette saison avec sa nouvelle Clio R3

Lucas DARMEZIN disputera la finale de la Coupe de France avec la Polo conduite, avec succès, cette année aux Vignes de Régnié et à Faverges (Photo Jean-Michel ROCHE)

C’était, depuis l’ouverture des qualifications à l’automne 2022, un objectif pour les deux pilotes. Partagé entre la Stellantis Cup  dont il occupe toujours la 3e place au classement général (1er junior) avant l’ultime manche au 69e  rallye du Var (23-26 novembre) et la Coupe de France, on peut dire que Lucas Darmezin a plutôt bien et intelligemment mené son affaire.  
A la faveur de ses deux premiers succès scratch signés en début de saison aux Vignes de Régnié et à Faverges aux commandes de la Polo de l’écurie italienne Roger Tuning, de ses podiums aux Bauges (Hyundai) et à l’Epine (207 S 2000) en fin d’année 2022 et d’une belle régularité à chacune de ses sorties (6e au Bas Vivarais et au Savoie Chautagne) le jeune pilote des Chavannes en Maurienne n’a pas quitté le podium du championnat Rhône-Alpes, se qualifiant à la 3e place derrière Jérémy Jamet et Cédric Farlay.
Dans quinze jours en pays auvergnat,  où la finale effectue son retour 38 ans après celle de Vichy, Lucas pourra se mesurer au gratin du rallye amateur français symbolisé, entre autres par Jean-Michel Da Cunha,  Bruno Longepe, Thomas Chauffray,  Nicolas Rouillard, Marc Amourette, Léo Rossel, Denis Millet. Autant de noms, qui, il y a quelques mois encore, faisaient rêver le gamin de Maurienne et qui seront, le temps d’un week-end, ses adversaires. Un rendez-vous qu’il préparera, en compagnie de Méryl Giraldo, le week-end prochain sur les routes du 38e rallye régional des Bauges dont il complétait le podium il y a un an à 1’’5 de Ludo Bogey pour la 2e place.
Cinq ans après le rendez-vous marseillais où il avait pris la 4e place de la classe N3 avec sa 206 RC, Vincent Greiller sera aussi du voyage en Puy de Dôme. La campagne, qui avait plutôt bien débuté par des succès de classe (A7) au Suran et à l’Epine avec la 206 puis une belle régularité (7 rallyes, 7 arrivées) au volant de la Clio R3  avec des podiums de classe à St-Marcellin (1er) au Val d’Ance (2e) aux Bornes et au Gier (3e) a pourtant bien failli tourner court dans le sprint final. Septième de la Ligue au cœur de l’été, à la faveur d’un apprentissage plutôt réussi de la Clio sur des épreuves qu’il découvrait pour la plupart, parfois à fort coefficient (Vins de Mâcon) le pilote d’Albens a chuté au 25e rang et décroché son billet in extrémis.
 «Après un début de saison  plus que satisfaisant on avait décidé de faire un gros break cet été  et d’aller chercher les ultimes points au rallye du Haut Lignon sans se méfier que la date du rendez-vous avait été modifiée, l’édition 2023 comptant finalement pour la coupe de France 2024 … à Nice. » Une qualification au forceps mais qui n’empêchera pas le pilote savoyard de tirer le meilleur de sa Clio avec pour objectif premier : « Aller au bout ».

                   J-L.BOURGEOIS

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