Thibault JORAM tourne autour d’une victoire depuis deux ans (photo Elsa BOURGEOIS)

Au-delà d’un succès en F2/14, Nicolas PERROUX briguera aussi une belle place au scratch (Photo Elsa BOURGEOIS)

Mathis BONFILS a déjà prouvé qu’il était en mesure d’imposer la C3. Personne n’a réussi le doublé en Chautagne. Pourquoi pas lui. (Photo Elsa BOURGEOIS)

Forts de leur victoire il y a trois semaines à Beaufort, Hugo BONFILS et Anne-Lise MICHELIER de nouveau candidats au succès vendredi et samedi en Chautagne (Photo Jean-Michel ROCHE)

Dans un bon jour, Ludo BOGEY peut légitimement lorgner sur la victoire (Photo Jean-Michel ROCHE)

Sur ses terres Corentin ACCIGLIARO constituera un adversaire de choix. (Photo Jean-Michel ROCHE)

8e édition organisée par l’ASAC de Savoie et l’Ecurie Blanche au départ de Serrières en Chautagne sur un parcours de 329 km dont 125,9 de secteurs chronométrés répartis sur cinq spéciales : Motz (12,31 km), Le Clergeon (14,87 km), Bassy-Usinens (8 km), Injoux-Genissiat-Brenaz (14,07 km) le Grand Colombier (13,7) à effectuer à deux reprises.

87 engagés
L’épreuve est inscrite au calendrier de la Coupe de France (coef 3) et du championnat de la Ligue Rhône-Alpes. Elle est couplée avec le 5e rallye historique du Pays de Seyssel organisé par l’Ecurie Mont des Princes au départ de Seyssel
Palmarès : Giraldo (2016), Michel (2017), Mauffrey (2018), Guillerot (2019), Mathis Bonfils (2022).

 

Trois semaines après le rallye régional du Beaufortain, l’ASAC de Savoie remet le couvert avec le soutien technique de l’Ecurie Blanche du côté de Serrières en Chautagne à l’occasion du rallye national Savoie-Chautagne. Exit David Mollas on prend les mêmes – ou presque – parmi les candidats à la  victoire au premier rang desquels Mathis Bonfils, le tenant du titre dont la C3 portera logiquement le N°1 sur les portières. 5e à Beaufort, vainqueur de la version VHC à Faverges, il avait pris les commandes de l’épreuve l’année dernière dès l’ES 3 après l’abandon de Denis Millet pour résister avec brio à l’expérimenté Pascal Pauget et à Thibault Joram qui complétaient alors le podium. Les deux hommes seront encore présents. Le premier avait signé, pour l’occasion, son meilleur résultat depuis son passage en « moderne » confirmé, depuis, par une 5e place à l’Azergues et une 8e à Beaufort. Thibault Joram  a signé dans le Beaufortain sont 7e top 5 en neuf épreuves. Dauphin de Lucas Darmezin en début d’année à Faverges, 4e à Beaufort, le Bourgetain n’attend plus que de monter sur la plus haute marche du podium.
Hugo Bonfils a connu ce plaisir à Beaufort. Après trois podiums à l’Epine il a mené la Skoda Fabia de l’équipe MCB à la victoire en faisant preuve de maîtrise et de panache. Ludovic Bogey et Nicolas Joram ne manquent ni de l’un ni de l’autre mais alternent entre performances et déboires. Si les planètes sont alignées voilà deux candidats potentiels au podium.
Animateur de la classe N3 sur la 206 RC, Aurélien Guimet débarque sur une Polo tout comme Dimitri Chameau que l’on a déjà vu à son avantage sur une 208 (8e en Chautagne,  9e à l’Epine). Exit la 106 Rallye que l’on verra désormais  aux mains de son fils Baptiste, Laurent Schultz présente au départ une Porsche 991 au volant de laquelle il a prévu de clore sa carrière, mi-juin, chez lui dans les Bornes.
Alexandre Neyret-Gigot qui a conclu, samedi, son 9e rallye de la saison en prenant la 11e place à la Matheysine (6e de groupe, 4e de classe) retrouvera pour l’occasion la 206 S16,  13e aux Pays des Maures et à  Azergues et constituera avec l’expérimenté Nicolas Perroux (8e en Chautagne en 2018) et sa fidèle Clio III RS (11e à Beaufort) les principaux animateurs de la classe F2/14.
Du solide aussi en Rally4. Vainqueur au scratch au Gier et à Faverges,  Lucas Darmezin troquera la Polo de l’équipe italienne  Roger Tuning au profit de la 208 pour préparer la troisième manche de la Stellantis Cup mi-juin à l’occasion du rallye des Vosges Grand-Est . Le pilote des Chavannes-en-Maurienne croisera le fer avec Stéphane Vedelago qui vient de prendre la 8e place aux Balcons Est et le local de l’épreuve Corentin Accigliaro qui avait placé sa 208 à la 4e place il y a un an à Serrières  comme aux Bauges en 2019 et 2021 mais aux commandes d’une Skoda. Après une expérience plutôt concluante à Beaufort où il a mené sa Skoda Fabia sur le podium (3e), Kevin Duc s’aligne sur la Clio S 1600, 10e au Trièves en 2022, dans une classe A6/k ou Alex Duc (1er à Beaufort) et Guillaume Darve lauréat de la classe en Chartreuse devraient lui donner du fil à retordre.

J-L. BOURGEOIS

 

 

 

 

L’ASAC sur tous les fronts

Partenaire administratif de l’épreuve aux côtés de l’Ecurie Blanche, l’ASAC sera de tous les combats vendredi et samedi. Michel Bonfils, son président et Stéphane Michaud vice-président et président de l’Ecurie Blanche au cœur de l’organisation. Mélodie Bellavadre et Stanislas Miguet les deux autres vice-présidents au cœur de la compétition. Toute juste de retour des Alpes Maritimes où elle a pris, ce week-end, la 48e place du rallye d’Antibes aux côtés de Nicolas Paviet-Roche,  Mélodie naviguera Pascal Pauget dans la Skoda Fabia R5. Quant à Stanislas il sera engagé au volant d’une 208 en lice en classe R2

 

Un nouveau parcours

En décidant d’unir leurs épreuves, l’ASAC de Savoie et l’ASA Mont-des-Princes offrent un parcours inédit avec, pour l’épreuve savoyarde, trois nouveaux secteurs chronométrés que les pilotes « modernes » découvriront samedi. Entre Bassy et Usinens sur 8 km puis du côté d’Injoux-Genissiat (14 km) et enfin via le Col de Grand Colombier. De leur côté les « historiques » emprunteront, vendredi, la spéciale de Motz et celle du col du Clergeon.

 

Une quintuple championne de France au départ

Cinq équipages féminins seront présents au départ. Cindy Gudet avec la particularité, mais pas que,  d’afficher au palmarès cinq titres de championne de France de la montagne. A 27 ans, l’Aindinoise qui porte la combinaison de pilote comme une seconde peau et qui n’en finit pas de performer s’est attaquée cette année au rallye.  Des débuts au régional du Quercy au volant d’une 106 S16 et début mai en Allemagne en prenant la 10e place de l’Opel Corsa e-trophy. La première formule de promotion qui offre la possibilité à une voiture électrique (en l’occurrence Opel) de se lancer en compétition.

 

JL Bourgeois

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