Pour un coup d’essai on peut parler de coup de maître pour Hugo Bonfils sur les routes du Beaufortain. (Photo Jean-Michel Roche)

Autre savoyard à l’honneur. Nicolas Paviet-Roche qui a tenu son rang de favori du groupe FRC5 au volant de la Clio RS (Photo Jean-Michel Roche) 

Kevin et Yann Duc complètent brillamment le podium avec la Skoda (Photo Jean-Michel Roche)

Sur un terrain de jeu qu’il connaît par cœur, David Duc signe la 7e temps, le groupe FRC4 et la classe Rally4. (Photo Jean-Michel Roche)

18e édition organisée par l’ASAC de Savoie et le Club Auto Sport du Beaufortain au départ de Beaufort sur un parcours de 111 km dont 39,3 de secteurs chronométrés sur deux spéciales (Queige-Villard et Arêches-Beaufort) à effectuer à trois reprises.
77 engagés – 73 partants – 53 classés.
Performers : Mollas (2), Hugo Bonfils (4). Leaders : Mollas (ES 1 à ES 3), Bonfils (ES 4 à ES 6).
Principaux abandons (20) :  Excoffier (méca), N. Joram (méca), Lechat (sortie de route), Blampey (sortie de route), Vincenzi (méca), Métral (méca).
Palmarès : Nantet (7 fois) Giraldo (5 fois), Robert (2017), Puppo (2018),  Pezzutti (2019), Ancian (2022), Hugo Bonfils (2023)

 

Rien n’était écrit d’avance au départ de cette 18e édition du rallye du Beaufortain, même si d’aucuns accordaient à David Mollas la faveur des pronostics. Au titre de  l’expérience puisque l’Aindinois  prenait part à son 154e (et dernier ?) rallye  et avait tout connu sur les routes du Beaufortain avec une 6e place en 2011, 5e en 2013, 4e en 2017 et 2018, 3e en 2019 et 2e en 2022. Tout donc, sauf la victoire. Mais pour n’avoir pas su,  ou pas pu creuser  un écart suffisant à la faveur de ses deux premiers temps scratch (1’’7)  le pilote de Villieu-Loyes-Mollon est de nouveau resté à quai et sous la menace de la concurrence   avant de craquer dans l’ultime chrono (4e) et d’écoper de 10 secondes de pénalité pour s’être présenté avec une minute de retard au CH6.
Une  concurrence qui s’est rapidement symbolisée en la personne de Hugo Bonfils, qui, pour son 31e départ seulement (son 26e en moderne) découvrait l’épreuve et ses exigences.
« Ca passe partout au millimètre, il n’y a aucune marge d’erreur » concédait, après coup, le jeune pilote, passé tout près de la victoire sur les routes de l’Avant-Pays Savoyard en 2021, à 10’’ de Bogey puis en 2022 à 6’’7 de Giraldo.  « Finalement en ne connaissant pas le rallye on s’est amélioré au fil des passages alors que Mollas était déjà au maximum partout. Je n’avais pas recouru avec Anne-Lise (Michellier) depuis l’Epine 2021. On a abordé le rallye sans trop de pression et du coup on est resté fort dans la tête jusqu’au bout. C’est de bon augure pour le Savoie-Chautagne dans trois semaines avec la même voiture de chez « MCB » à Novalaise. »
De son côté, Kevin Duc a dû regretter qu’il n’y ait pas un tour supplémentaire. Pour sa première expérience avec la Skoda il complète brillamment le podium à 2’’4 seulement de Mollas et 12’’3 d’avance sur un Thibaut Joram décidément régulier à l’inverse  de son jumeau Nicolas qui a disparu des radars au sortir de l’ES 1 accusant déjà un débours de 25’’ au point stop.  Sur la C3 conduite à la victoire au Savoie-Chautagne il y a un an, Mathis Bonfils complète le top   5 et la belle saga familiale du jour.
Au tableau d’honneur de cette 18é édition difficile d’écarter les deux pilotes locaux. David Duc, le co-recordman de participations (16)  pointe à la 7e place au volant de la 208  menée à la victoire du groupe FRC4 et de la classe Rally4 et Patrice Bonnefond, qui, une semaine après la classe au Charbo signe groupe (FRNAT) et classe (R4) aux commandes de la Subaru Imprezza.
Dans les classes, victoire d’Alex Duc en A6/k, de Cyril Andrey en N3, de Romain Chamiot-Maitral en N1, d’Anthony Leroy en F2/13, de Fabien Siclari en A5/k et de Christian Suquet en A6

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