Un top 10 en 2019 (9e) des podiums de classe, Hervé Lechat est à l’aise sur les routes du Beaufortain. (Photo Jean-Michel Roche)

13e départ à Beaufort pour Nicolas Lods qui luttera en R2. (Photo Jean-Michel Roche)

Nicolas Josserand qui avait complété le podium de la classe N1 en 2022 rêve de faire mieux (Photo Jean-Michel Roche)

Julien Ginet a déjà fait briller la Clio RS à Beaufort (2e de classe A7 en 2022). Photo Jean-Michel Roche

77 voitures seulement au départ pourrait – on dire mais un plateau d’une rare qualité dans le Beaufortain avec pas moins d’une dizaine de candidats à la victoire autour des sept R5 (six Skoda Fabia et une C3) , de l’Alpine A 110 du Suisse Pinto et d’un groupe FRNAT fort de 18 voitures candidates, pour certaines, à un top 5 voire mieux et l’assurance de compter un nouveau vainqueur au palmarès après Nantet (7), Giraldo (5), Ancian, Puppo, Robert et Yves Pezzutti (2) qui sera le seul ancien lauréat présent au départ avec une 206 CC qui ne devrait pas disposer des  armes pour la gagne mais en revanche pour jouer les animateurs en F2/14.
Mais il n’y a pas qu’au scratch que la bagarre s’annonce féroce. Dans les classes, le suspense sera omniprésent. En R3 par exemple entre Pascal Excoffier (DS 3) qui prendra part à son 15e Beaufortain, Hervé Lechat (9e au scratch en 2019 et qui avait pris la 2e place de la classe il y a un an) et Alexandre Neyret-Gigot  qui compte déjà huit départs au compteur cette saison (5 podiums de classe) en quête de points pour la finale de la Coupe de France et qui a troqué  pour l’occasion la 206 S16 au profit lui aussi d’une DS3.
Brillant 6e à Faverges, Loïck Mercier sa frotte à forte concurrence en R2. Nicolas Lods connait bien le Beaufortain (13e départ)  pour en avoir pris la 9e place en 2022, Germain Dompnier est de retour à la compétition avec un passé qui plaide en sa faveur.
Vainqueur à Faverges, 2e de classe à la finale de la Coupe de France à Béthune, Damien Brisgand lorgnera à juste titre sur la classe A7 avec toutefois un œil dans le rétro pour surveiller Julien Ginet qui avait mené la vie dure à Cédric Farlay,  l’année dernière avant de s’imposer dans les Bauges et Lucas Guyot qui découvrira le parcours.

S’il peut enfin compter sur la fiabilité de sa Clio Williams, Vincent Métral ne devrait pas être loin du compte en N3.  Tout comme Nicolas Paviet-Roche pour le gain du groupe FRC5 et un bel accessit au scratch comme à Faverges (9e).
Guillaume Garel et Stéphane Papurello ont déjà gagné en N2 cette année. L’un aux Balcons Est du Vercors, l’autre à Faverges.  Adrien Chinappi pourrait arbitrer leur duel. En N1 enfin, Romain Chamiot-Maitral et Nicolas Josserand semblent les mieux armés pour succéder au palmarès à Guillaume Petit.

J-L.BOURGEOIS

Le programme
Vendredi 5
17 h 30 – 21 h 30 : contrôles techniques et administratifs
Samedi 6
8 h 48 : ES 1 – Queige-Villard (4,6 km)
9 h 18 : ES 2 – Arêches (8,5 km)
12 h 17 : assistance
13 h 08 : ES 3 – Queige-Villard (4,6 km)
13 h 38 : ES 4 – Arêches (8,5 km)
15 h 22 : assistance
16 h 13 : ES 5 – Queige-Villard (4,6 km)
16 h 33: ES 6 – Arêches (8,5 km)
16 h 59 : arrivée du rallye.
 

Le Beaufortain en chiffres

5 – Ils seront cinq Duc au départ de cette 18e édition. Kevin associé à Yann sur la Skoda Fabia qui figure parmi les candidates à la victoire. David et Bastien feront cause commune dans la 208 en quête d’un succès  en FRC4 et Rally 4 alors qu’Alex pilotera la Clio S1600 dans la classe A6/k.
Le plateau comptera également quatre Chamiot-Maitral. Séverine dans le baquet de droite d’Yves Pezzutti. Romain et Grégory qui lutteront en N1 aux commandes de leur Peugeot 106 et Kilian qui naviguera Vincent Maitral dans la Clio Williams à suivre en N3. Enfin les Leroy seront au nombre de trois. Les frangins Anthony et Benjamin sur la 206 XS candidate à la victoire en F2.13, le papa Eric avec la Clio RS engagés dans la classe N3.

4’’4 – Le plus petit écart au scratch entre Gilles Nantet et Michel Giraldo en 2009.
4’’9 avaient séparé Puppo de Cédric Robert en 2018

107.1 – La moyenne de Jérémy Ancian en 2022 dans la spéciale d’Hauteluce, où le pilote de la Polo avait jeté les bases de son succès.

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