Une semaine après son premier succès aux Vignes de Régnié, le pilote des Chavannes en Maurienne s’impose à Faverges devant trois autres équipages de l’ASAC de Savoie,  Thibault Joram (2e) Loïc Blampey (3e) et Sébastien Parmier (4e)

 

Passé tout près l’année dernière à deux reprises (2e aux Vins du Gard et au Trièves) au volant d’une Hyundai I20, Lucas Darmezin a mis à profit ce début 2023 pour signer ses deux premières victoires scratch. Tout juste rentré du rallye du Touquet (Championnat de France) où il s’était déjà illustré en prenant place sur le podium (3e) de la Stellantis Cup sur sa 208 Rally4, le pilote des Chavannes en Maurienne vient de s’illustrer coup sur coup en remportant son premier bouquet aux Vignes de Régnié à la faveur d’un final endiablé face à l’expérimenté Thibault Habouzit (sur ses terres, excusez du peu) avant de remettre ça ce week-end sur les routes du rallye du Pays de Faverges toujours aux commandes de la Polo  de l’équipe italienne Roger Tuning.
Un succès maîtrisé de bout en bout (six temps scratch sur six) et au final un actif de 48’’3 sur le  Bourgetain Thibault Joram qui poursuit son apprentissage de la Skoda Fabia signant le meilleur résultat de sa jeune carrière et 1’26’’8 sur la vénérable 205 GTI du local Loïck Blampey.
Un podium  100% ASAC de Savoie complété par la 4e place de  Sébastien Parmier, le succès de groupe (FRC4) de Loïck Mercier (6e) la victoire de classe (Rally4) de l’Uginois Dimitri Prudhomme (8e)  pour son premier rallye et le joli doublé groupe (FRC5) classe (Rally5) de Nicolas Paviet-Roche associé à Mélodie Bellavarde, 9e sur la Clio.

A son retour au parc Lucas Darmezin ne boudait pas son plaisir : «On a encore beaucoup appris tout au long du week-end sur des routes que je découvrais et dans des conditions rendues délicates par la météo avec moins de gripp. C’est de l’expérience engrangée. C’est une auto asse facile à prendre en mains à conditions toutefois de rouler régulièrement. J’essaie d’être le plus posé possible en me remettant en question en permanence. Je ne demande qu’à apprendre. J’ai la chance d’être bien entouré. »
Pas de regret du côté de Thibault Joram : «On ne pouvait pas aller chercher mieux notamment face à Lucas qui est au-dessus et qui a plus de roulage que nous. En revanche dans le dernier tour, malgré une faute (jante) j’ai pris beaucoup plus de plaisir. Il faut rouler pour appréhender au mieux les limites de la voiture. Ca va venir avec le temps. »

Belles prestations d’ensemble des pilotes savoyards dans les classes avec les succès de Stéphane Papurello (20e) en N2, de Christopher  Mugnier (24e) en F2/13, de Sébastien Vincenzi (30e) en F2/12 et de Fabien Siclari (35e) en A5/k

J-L.BOURGEOIS

VHC: Mathis Bonfils, un succès à la Pyrrhus

Quinze équipages ont pris la départ de la version VHC achevée un peu dans la confusion après la mise hors course – nullement contestée – de trois d’entre eux dont Patrice Bonnefond et Daniel Girardon qui pensaient occuper les deux premières places.  Mais pour n’avoir pas respecté un ultime contrôle de passage avant l’entrée au parc, les deux équipages étaient déclassés laissant la victoire à Mathis Bonfils (Escort) qui eu le mérite de ne rien lâcher du week-end (6e, samedi soir) et de signer le temps de référence dans Seythenex (2).

 

FINALE DE LA COUPE DE FRANCE DES RALLYES 2027

Darmezin : « Une motivation supplémentaire »

Même si le dossier ne sera officiellement déposé que ce mardi par Michel Bonfils, le président de l’ASAC de Savoie, la candidature de Chambéry pour l’organisation de la finale de la coupe de France des Rallyes 2027 était dans toutes les bouches ce week-end   à Faverges, tant  auprès des pilotes que des suiveurs et des  spectateurs.
Solide leader en Rhône-Alpes après son succès à Faverges, Lucas Darmezin y voit une motivation supplémentaire pour les trois saisons à venir.
 « Une finale à la maison, c’est génial. On va tout faire pour se qualifier. D’ici là j’aurai encore pris de l’expérience. C’est un rendez-vous déjà présent dans un coin de ma tête. » 

Dauphin de Kevin Bochatay en 2022 pour son retour à la compétition et son unique rallye,  Loïc Blampey  a confirmé qu’il n’avait rien perdu au volant d’une voiture de 1983, certes « évoluée » et sur laquelle le pilote de Seythenex compte bien pour se qualifier pour la finale 2027. « C’est loin et proche à la fois. On va prendre le temps de bien faire les choses pour se préparer (la voiture et l’équipage) afin d’y participer et d’y briller. »

Photo : Lucas Darmezin et Meryl Giraldo reçus six sur six sur les routes de Faverges (Photo J-L.B)

 

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